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7 janvier 2016 : Marina du Marin en Martinique
Nous voila revenus sur le bateau depuis hier soir. C'est vrai que traverser l'atlantique en Airbus est quand meme plus rapide et plus confortable qu'en voilier !
Ce matin, nous avions décidé de partir tot. Nos équipiers avaient fait les courses la veille, le vit de mulet avait été changé (merci Patrice pour l'envoi de la piece) et tout était prêt pour le départ...Mais c'était sans compter sans les formalités administratives. J'étais dans les bureaux de la capitainerie à 8h45...et j'ai terminé a midi passé. En arrivant, j'ai commencé par la clearance de sortie. En théorie, c'est super bien organisé : 4 ordinateurs sont à disposition des plaisanciers qui remplissent eux memes le document informatique. C'est un peu long a remplir car il faut tous les détails du bateau et des membres de l'équipage (date de naissance, numéro de passeport...etc), mais bon, on y arrive. Ce matin, j'étais en train de finir mon document (numéro de passeport de mon sixième équipier) quand il y a eu une coupure de courant. J'ai tout perdu et j'ai appris peu de temps après qu'il s'agissait d'une coupure générale sur tout le sud de l'ile. L’électricité est revenue vers 11heures. Je remplis a nouveau le formulaire, et cette fois, j'ai le temps d'arriver jusqu'au bout et je lance l'impression, mais l'ordinateur a apparemment perdu la connexion avec l'imprimante et il faut faire venir le technicien. Entre temps, j'ai quand même réussi entre les coupures a payer ma place et vers midi, j'ai enfin tout terminé.
Retour au bateau. Nous larguons enfin les amarres et après un plein de gas oil à la station de la marina (0,97 € le litre), nous sortons de la baie du marin. La traversée sur sainte Lucie n'est pas très difficile, mais les filles sont un peu nauséeuses (je sais pas si ca se dit?).
On a mis les deux cannes à l'eau et on est quasiment arrivés quand on sort un barracuda d'environ 80 cm. On le remonte assez facilement, mais on fait quand même attention car il a une dentition impressionnante. Un peu de pastis dans les ouïes et il ne bouge plus. Il est vidé, on coupe la tète et la queue et on fait 2 morceaux, puis au frigo. Le soir on le fera au barbecue avec une sauce chien (spécialité d'Emmanuelle) et tout le monde s'est régalé…
On arrive a Rodney bay, a sainte Lucie, vers 16h45, et après quelques difficultés avec l'ancre, nous réussissons enfin a mouiller.
Vendredi 8 janvier : La journée commence mal. Le guindeau (appareil electrique qui permet de remonter l'ancre et la chaine) fonctionne très lentement, voire s'arrete par moment. Malgré le moteur en marche, et en accéléré, les batteries semblent insuffisantes. On finit par le remonter et on part vers le sud. Le gestionnaire de batteries nous dit que les batteries sont vides. On va s'arreter a Castries, mais en regardant les instructions nautiques, on décide finalement de remonter a la marina de Rodney bay. Je trouve le numéro d'un electricien sur mon guide de navigation. J'ai une secrétaire qui sussure au téléphone (en anglais) et je ne comprends quasiment rien à ce qu'elle me dit. On ira sur place en arrivant...J'appelle la capitainerie en expliquant que j'ai besoin de quelques heures pour une réparation et ils m'attribuent gentiment une place. A l'arrivée, on va donc voir notre électricien, ou du moins sa secrétaire qui nous dit...peut être demain, a moins que l'electricien décide de travailler pendant l'heure du repas ; Finalement vers 13 heures, je reçois un texto qui me dit que le technicien ne viendra que le lendemain. Entre temps, les batteries semblent etre revenues à leur forme initiale et nous decidons de repartir. Escale a Marigot bay pour un bain et le repas de midi, et finalement arrivée vers 17h30 aux deux pitons, un peu moins sauvage que dans le temps, mais quand même un site exceptionnel. Une grande baie entourée de végétation luxuriante et bordée par deux pitons de plus de 700 mètres de haut…On donne 10€ car on a pas changé de dollars caraibes à celui qui nous donne la bouée. Le soir, des rangers passeront, mais comme il est tard et que nous repartons le lendemain matin il ne nous feront pas payer le parc.
Lundi 11 janvier :
Voilà 3 jours que je n'ai rien écrit. On a quitté les deux pitons tot le matin en direction de Bequia. Après avoir pas mal hésité, on décide de ne pas s'arreter a saint vincent, en raison des problèmes de sécurité fréquents dans ces iles. En plus, on a assez peu de temps pour notre séjour aux Grenadines.
Nous arrivons a Bequia en fin d'après midi et mouillons dans la rade. Ca ne semble pas avoir trop changé par rapport à nos souvenirs d'il y a 25 ans !
Le soir, on va faire la clearance, et au dernier moment, on s'apercoit qu'il nous manque 2 passeports restés a bord. Nous reviendrons demain matin…La clearance pour le bateau avec 6 personnes nous coute 97 euros pour la durée du séjour dans les grenadines, ce qui nous semble raisonnable.
Le matin, fin de la clearance, puis nous trouvons un bar avec wifi depuis lequel on peut envoyer quelques messages. Nous partons en début d'après midi direction le paradis...pardon, les Tobago cays, car c'est presque pareil. Nous mouillons entre Petit Bateau et petit rameau, dans le canal entre les deux iles. Baignade autour du bateau, avec une ou deux tortues marines qui vivent par là et que nous prenons en photo avec nos appareils sous-marin.
Le lendemain, nous déplaçons le bateau près de la barrière de corail et prenons l'annexe pour aller plonger sur la barrière. On a l'impression d'etre dans un aquarium. L'eau est claire sur fond de sable et corail et tous les poissons des caraibes sont par là…
Dans l'après midi, nous partons vers Mayreau, a Salt Whistle Bay.
Mardi 12 janvier :
Nous venons d'arriver a Union et sommes dans un cafe internet, ce qui me permet de publier ce blog...
